| PUNK STORY |


Avec ses chansons enragées, l'ancien leader des Sex Pistols a marqué les années 1970. Il criait la colère des classes laborieuses.

TITRE

e mouvement punk, comme avant lui le jazz et le rock, est avant tout la manifestation d'une contestation sociale et culturelle. Dans les années 70, aux Etats-Unis puis en Europe, une nouvelle génération d'artistes musiciens rompt avec le rock hérité des années 60 pour exprimer dans une musique plus brute ses incertitudes quant à l'avenir (exclusion sociale, guerres, crise pétrolière) et son rejet de l'ordre établi. Les célèbres slogans "No future", "Anarchy" ou encore "Punk is not dead" cristallisent alors les frustrations d'une frange de la jeunesse qui malgré tout réussit à transformer son désespoir et sa vitalité en un mouvement culturel inédit : le punk ! Les prémisses du "punk" apparaissent dans les Etats-Unis du début des années 70. Alors que la vague hippie déferle déjà depuis quelques années, nombreux sont les jeunes américains qui s'initient dans leur garage aux joies de la musique. Parmi eux, une jeune génération d'artistes opère une rupture avec un rock devenu, selon elle, trop conventionnel et propose une musique plus basique (mais très travaillée) et des textes plus subversifs. C'est ce qu'on appellera le "Garage punk". Parmi les pionniers du genre on retrouve quelques têtes, aujourd'hui (très) connues : les Velvet Underground (1967), Iggy (Pop) et les Stooges (premier concert en 1967), MC5 (1969), The New-York Dolls (1970), Patti Smith?